mercredi 27 avril 2011

troisième tableau

Cette semaine et la semaine passée aussi, j’ai commencé et j’ai presque terminé mon troisième tableau qui se veut abstrait. Alors, dans ce tableau-ci, ce sont les couleurs qui priment. Je le sais que le tableau n’est pas très équilibré, car il est beaucoup plus foncé d’un côté que de l’autre et qu’il a tendance à être plus lourd en bas qu’en haut. Mais je ne peux pas faire grandes choses avec ça, car c’est ainsi que je le voulais, c’est-à-dire que je ne peux pas changer la composition ni les couleurs. J’ai tout de même essayé d’arranger la situation en apportant quelques détails très minimes des deux côtés afin d’équilibrer la chose du mieux que je le pouvais. Aussi, l’épi de blé qui est de côté gauche est sorti beaucoup trop gros par rapport à tout le reste, puis en plus il est reconnaissable, alors il va falloir que je change cela bientôt, pour le rendre plus abstrait, plus méconnaissable. En voyant mon troisième tableau, j’ai compris que mon deuxième est trop bien fait, c’est-à-dire qu’il ressemble beacoup plus au premier qui est abstrait, car c’est sur celui-là que je me basais. Bref, j’ai dû refaire les contours du deuxième pour les estomper en peu afin de le rendre plus flou, plus proche du troisième. Aussi, j’ai rendu les couleurs encore plus irréelles afin que la transition d’un tableau à l’autre soit moins frappante. De plus, cette semaine, j’ai décidé de faire le cadre pour mon premier tableau avec du styrofoam et de le peindre avec l’acrylique (j’ai fini de découper les morceaux). Donc, le premier tableau sera avec le cadre, le deuxième pas de carde et mon troisième va être juste sur la toile sans même les supports de bois.

deuxième tableau (plus ou moins final)

deuxième tableau (première version)

Toute la semaine passée, j’ai passé mon temps à peindre le deuxième tableau qui était assez difficile à faire aussi, car il sert de transition entre mon troisième et mon premier. Vu que je n’ai pas encore touché à mon troisième tableau, je l’ai fait selon mon premier, en me basant cette fois beaucoup plus sur la symbolique des couleurs. La deuxième toile n’as pas vraiment d’importance majeure dans mon projet, car c’est surtout le premier qui est figuratif et le troisième qui est abstrait qui sont importants dans la compréhension du travail. C’est eux qui forment le projet en tant que tel. Le deuxième tableau sert de fil conducteur au public, pour que celui-ci ne pas perd cette idée de passage graduel d’un tableau à l’autre. Dans le deuxième tableau c’est la symbolique qui ressort de plus en plus, donc les couleurs changent et remplacent les couleurs plus ou moins réelles par les couleurs plus franches et plus symboliques.
Aussi, cette semaine, j’ai dû racheter du matériel et de la peinture manquants. Ensuite, j’ai rajouté un peu de brillants dans la peinture blanche afin de rajouter une petite touche divine à mon bonhomme, mais cela ne se voit pas trop dans l’ensemble, seulement si on s’approche vraiment très près de la toile. De plus, j’ai acheté les chandelles.

premier tableau (final)

premier tableau (suite)

premier tableau

J’ai commencé à travailler sur ma première toile, il y a trois semaines. Ce qui m’a pris en peu plus de temps que je ne le croyais, car j’ai dû refaire plusieurs trucs au fur et à mesure que je m’avançais. J’ai dû tout le temps repeindre de nouveau, de faire des retouches ou d’attendre que la couleur sèche. J’avais beaucoup de difficultés à peindre les fleurs telles que je les voulais, car c’était assez difficile de peindre avec des couleurs restreintes vu que je ne pouvais pas utiliser beaucoup de rouge ni de vert du côté gauche. Le premier tableau est assez réaliste, mais il est tout de même avec une petite touche personnelle et stylistique, car dès le départ je ne pouvais pas utiliser les vrais couleurs pour les besoins de mon projet. Bref, j’ai retouché mon tableau à plusieurs reprises pendant les trois semaines, afin d’atteindre le résultat voulu.

lundi 25 avril 2011

Étapes de réalisation

La sphère:




Le visage:




Étape actuelle: Assembler les éléments (il manque les mains)






dimanche 24 avril 2011

Étape 3 de ma toile

Voici la troisième étape et dernière consernant la couleur de ma toile et sa texture. Je n'ai pas pu en mettre autant que je l'espérais mais j'aime beaucoup l'ensemble et les couleurs.
Cependant ayant déjà commencé beaucoup de fusain sur la toile c'est très décevant. On ne voit pas comme je le souhaitais les transformations et c'est très difficile de faire des dégradés et de travailler le fusain sur les reliefs de ma toile.

J'essaie de trouver un moyen de ne pas tout gâcher...
En attendant voici la toile avant que je l'aie attaquée de fusain.




















Encore une fois l'éclairage est très moyen sur l'ordinateur.

mardi 19 avril 2011

Étape 2 toile

Voici la deuxième étape de l'évolution de ma toile.
Malheureusement l'éclairage était très mauvais ça ne donne donc pas un beau rendu virtuel.
J'ai décidé de mettre essentiellement du rouge, du bleu en plus du noir et blanc car si je prenais les trois couleurs primaires en les mélangeant ce n'était pas esthétique.

Et comme j'aimais moins les verts et les bruns, j'ai décidé de retirer le jaune de ma palette de couleur.
De plus on verra mieux lors de la troisième étape l'effet de mélange des couleurs que je veux donner à l'oeuvre.

Donc voilà.




dimanche 17 avril 2011

Toile à l'étape 1

Voici a toile qui accueillera mes "transformations" au fusain à l'étape 1.
Étant donné la couche de einture, je dois attendre que ça sèche avant de faire l'étape suivante... c'est dommage car j'aurais aimé avoir beaucoup plus de couche que le temps me permettra d'en faire. Cependant j'ai confiance et je sens que ça fera un beau résultat.
C'est de l'acrylique et de la pâte à relief. J'ai utilisé que les couleur primaire ainsi que du noir et du blanc, que j'ai appliqué avec une spatule.



mardi 12 avril 2011

Exploration faite dans les débuts du projet.

 


Voici une exploration que j'avais faite dans les début de mes essais pour voir si une transformation entre l'éléphant et le cornet se faisait bien. J'ai bien aimé, c'est probablement pourquoi j'insiste sur ces deux objets depuis le début ! Je l'ai fait au crayon de bois de couleur, principalement avec du rose, bleu et jaune. Il est encadré parce que c'est le plaisir de mon père d'afficher tout mes travaux scolaires dans la maison.

Bintôt sur le blog, mes dessins au fusain.



mercredi 6 avril 2011

Critique du film à la FIFA

Articles sur le film que j’ai été voir sur à la FIFA
























Le sujet du film que j’ai été voir est un artiste, Sol LeWitt.

Informations techniques :
Titre du film : Sol LeWitt : Wall drawings
Année de réalisation : 2010
Fait au Etats-Unis en anglais, d’une durée de 55 minutes, en couleur.

Réalisation et scenario : Edgar B. Howard, Tom Piper

Image : David W. Leitner

Son : Martin Biehn

Montage : Tom Piper

Musique : Vassilis Varvaseros

Participation : Paula Cooper, Charles Gwathmey, Andrea Miller-Keller, Jock Reynolds, Dorothea Rockburne, Robert Storr, Joseph C. Thompson, Jo Watanabe

Producteurs : Edgar B. Howard, Agnes Gund, Jo Carole Lauder

Production : Checkerboard Film Foundation

Distribution : Checkerboard Film Foundation



Critique et commentaire :

Évidement, comme LeWitt est mort en 2007, il n’est pas présent dans le vidéo, ni même en photo, ce qui est assez étrange en fait.
Comme le film était en anglais, j’ai probablement manqué des informations, mais ce que j’ai compris m’a beaucoup impressionnée.

LeWitt a commencé en faisant des sculptures et des dessins minimalistes. Dans le sens où il n’y avait dans ses œuvres que des lignes verticales, horizontales ou diagonales.
Dans le film, les gens parlent de LeWitt comme un homme strict mais ouvert d’esprit. Il élabore des concepts graphiques très précis et il est strict sur le plan visuel. Mais si quelque chose d’imprévu survient et qu’il la considère parfaite il ne la changera pas pour revenir à son idée de départ.

Il est sûr qu’il y a une part d’imprévue dans la réalisation de ses œuvres puisque LeWitt les fait exécuter par une soixantaine d’artistes sans lui-même la produire. Il élabore des concepts et il fait des plans de ce qu’il souhaite obtenir et ce sont les artistes qui réalisent l’œuvre sur le mur.

À ce propos, LeWitt a toujours dessiné des œuvres directement sur les murs des expositions. Ce qui faisait de ses œuvres un art éphémère, car après les expositions on revenait peindre les murs effaçant toute trace de son passage. Malgré cela, le fait que son œuvre réside en fait dans les plans qu’il fait, chaque œuvre effacée peut être réalisée de nouveau jusqu’à l’infini, même ailleurs.

Le film était très coloré, on y voyait beaucoup d’œuvres s’étendant de 1968 à 2010.
J’ai adoré apprendre qu’un édifice à l’université de Yale au Massachusetts a servi de galerie pour Sol LeWitt. Ce qui a permit à l’artiste d’exposer ses œuvres pour une période plus permanente, surtout que chaque dessin est réalisé directement sur un mur.
Cependant, après une brève recherche sur LeWitt après avoir été visionner le film, je me rends compte que les réalisateurs ont omis une grand partie des œuvres de cet artiste. Dans le film, il était surtout question des œuvres au MASS MoCA (la galerie au Massachusetts), c’est-à-dire des œuvres qui représentent majoritairement des verticales, horizontales, diagonales et courbes. Sol LeWitt a pourtant produit de nombreuse autres œuvres de formes tridimensionnelles, des lignes sinueuses et beaucoup d’autres mettant la profondeur en avant plan.

Malgré cela j’ai adoré voir ses œuvres, que je trouve splendides à regarder à cause des couleurs et de la grandeur qu’elles ont.

Sa technique de production m’a un peu choqué au départ, pour moi un artiste se doit de réaliser son œuvre, pas seulement la conceptualiser, par contre à la fin du film j’avais un grand respect pour l’artiste, car malgré le fait que ce soit d’autres personnes qui ont dessiné sur les murs, il n’a jamais cessé de conceptualiser et surtout de produire ces œuvres d’abord dans son esprit. J’y ai vu un vrai artiste.

mardi 5 avril 2011

Lieu de présentation

  • Titre temporaire: Liberté
  • Description physique: L’installation  prend quand même de l’espace. Cependant, les éléments ne sont pas dispersés. Tout est placé au même endroit.
  • Type d’espace idéal : Un espace moyen, pas très grand, fermé si possible. Une petite chambre serait très idéale.
  • Locaux : A-219 A-233
  • Conditions : silence total. Pour l’éclairage je ne suis pas encore sûr, mais je crois que tout va être éclairé normalement.
  • Photographie:

Critique film FIFA : Breakin Boundries (Alex Masket)


 Ce court métrage qui a reçu le prix du meilleur court métrage 2010 ( tulsa united film festival) raconte l'histoire d’Alex Masket un jeune homme qui a pu créer des oeuvres uniques malgré les problèmes liés à l'autisme dont souffre ce dernier. Alex Masket est en majorité non verbale et dans ce film on nous parle beaucoup de cet aspect. L'art est la façon avec laquelle cet artiste essaye de s'exprimer et qu'au fond c'est nous qui ne comprenons pas ce qu'il essaye de nous dire. On nous montre la facon dont il procède et un expert en art nous raconte qu'on ne peut pas dire qu'il fait n'importe quoi . Évidemment, dans le film, si on observe sa façon de travailler, Masket est loin de ne pas savoir ce qu'il fait. En effet, il a une manière de précise de procéder. Entre autre, il travaille avec des formes, des chiffres et des lettres. Des fois, il fait des croquis à son ami pour lui dire ce qu'il envisage de faire. Tout a commencer pour lui avec des legos, il travaillait avec tout ce qu'il lui passait sous la main et il a évolué pour en devenir un vrai artiste. Pour le côté plutôt visuel du film , c'était très riche en image. C'est très coloré, ça allait bien avec le style de l'artiste. À quelques reprises, pour montrer le procédé d'Alex Masket, on nous montrait des prises de photos continues.

En général, j'ai très apprécié ce court métrage. Côté visuel, c'est très bien conçu. Néanmoins, ce que j'ai le plus aimé c'est le sujet en tant que tel. En effet le fait qu'un autiste puisse consevoir de tel oeuvre m'a beaucoup intrigué puisque c'est la première fois que je voyais cela. Personnellement, une chose qui m'a beaucoup touché c'est qu'il soit non verbal et qu'il puisse s'exprimer avec des lettres et des chiffres d'une façon tout à fait artistique.  J'aurais aimé, cependant, qu'on analyse un peu plus dans ce court métrage la psychologie d'Alex Masket pour mieux comprendre son art. En effet, nous n'avons pas toujours besoin d'aller dans la vie de l'artiste pour admirer son art , mais dans le cas de Masket se serait intéressant. Bref, je ne croyais pas que j'allais vraiment aimer ce métrage, mais finalement je ne regrette pas de l'avoir vu. Même s'il n'est pas directement lié à mon projet , ça m'a changé les idées et m'a apporté à voir plus loin et de comprendre qu'avant  tout je dois comprendre mon projet moi-même et bien l'explorer pour que par la suite les autres le perçoivent comme je veux .




Nom: Isabelle Riendeau

Titre temporaire: Absurdité explorée

Taille: Mon projet aura une taille maximum de 45 x 30 pouces peut-être 50 x 35 une fois encadré mais pas plus. Il n'y aura qu'une pièce à exposer et j'aimerais que le cadre soit simplement accroché au mur à la hauteur des yeux.

Type d'espace idéal: Je cherche un mur n'ayant rien d'afficher dessus. Préférablement un mur vaste et dans un espace pas trop restreint pour éviter les accrochages. Je souhaite que mon cadre soit accroché au centre du mur et qu'il soit la seule chose sur le mur qui attire le regard.

Identifier un espace: J'aimerais idéalement avoir le mur au deuxième étage près de l'ascenceur. Voir les photos. Ce serait le meilleur mur selon moi, car il n'y a généralement rien d'accroché là, le mur est plutôt creusé de sorte qu'il y a peu de possibilité d'endommager l'oeuvre en l'accrochant et le mur est assez grand et neutre, soit blanc.

Conditions de présentation: Je n'ai aucune condition particulière. En fait l'ambiance mep laît assez dans un couloir où il y a du bruit, car mon sujet ne représente pas quelque chose sur lequel on doit se recueillir ou vraiment réfléchir, il suffit de se laisser envahir par l'absurde et la composition.

 Mur près du couloir E et le couloir A au deuxième étage.

lundi 4 avril 2011

La sphère

Après la réunion avec M.Gilbert, j'ai pensé à plusieurs choses. Entre autre, j'ai repensé à la prison sphérique et j'ai réalisé qu'il est vrai que ce serait intéressant que cette prison reconnaisse un aspect fabriqué à la main. Comme on l'avait dit dans cette réunion la prison au fond c'est l'humain qui la construit. J'ai fait il y a quelques jours des tests pour la construction de la sphère .



Comme on peut voir dans cette image il est mieux de trouver une autre façon d'assembler le tout, puisque comme on le voit, encore un peu plus de cerceaux et il y a une épaisseure qui se crée qui nuiera à l'installation.

Voici une image que j'avais mise dans ma recherche:


Je vais reprendre la façon dont ils ont assemblé chaque morceau...


(une vue de plus proche)

Évolution vers exploration.


Ce que sera désormais mon projet s'enligne plutôt dans une exploration de l'absurde ou la tentative d'expliquer l'absurde. Ce qui m'a mené dans cette voie c'est une attirance prononcée que j'ai envers la couleur. Aussi j'ai réalisé que je ne pouvais pas m'approprier l'explication de l'absurde alors que je crois dur comme fer que ce3 qui est absurde n'a pas besoin de justification.

Donc, comme écrit plus haut, je ferai une exploration de couleur sur toile avec en fusain sur la couleur les "transformations" absurdes entre les objets que j'ai déjà sélectionné.

J'aimerais que la peinture soit épaisse ou du moins qu'elle semble épaisse. Je travaillerai aussi avec le blanc, car malgré le fait que ce ne soit pas une "couleur" j'aime beaucoup sa luminosité et sa "pureté".

Pour donner un exemple: j'aimerais que ma toile ait des allure de Riopelle sans pour autant copier son style, je veux d'abord faire une exploration.

Le lien que je vois entre la couleur et mes dessins absurdes est que la couleur se mêle et se transforme avec d'autre de la manière que j'aimerais transformer mes images. C'est-à-dire avec une certaine lenteur et une résistence observable à vouloir conserver son "identité" ou son "essence".