mercredi 6 avril 2011

Critique du film à la FIFA

Articles sur le film que j’ai été voir sur à la FIFA
























Le sujet du film que j’ai été voir est un artiste, Sol LeWitt.

Informations techniques :
Titre du film : Sol LeWitt : Wall drawings
Année de réalisation : 2010
Fait au Etats-Unis en anglais, d’une durée de 55 minutes, en couleur.

Réalisation et scenario : Edgar B. Howard, Tom Piper

Image : David W. Leitner

Son : Martin Biehn

Montage : Tom Piper

Musique : Vassilis Varvaseros

Participation : Paula Cooper, Charles Gwathmey, Andrea Miller-Keller, Jock Reynolds, Dorothea Rockburne, Robert Storr, Joseph C. Thompson, Jo Watanabe

Producteurs : Edgar B. Howard, Agnes Gund, Jo Carole Lauder

Production : Checkerboard Film Foundation

Distribution : Checkerboard Film Foundation



Critique et commentaire :

Évidement, comme LeWitt est mort en 2007, il n’est pas présent dans le vidéo, ni même en photo, ce qui est assez étrange en fait.
Comme le film était en anglais, j’ai probablement manqué des informations, mais ce que j’ai compris m’a beaucoup impressionnée.

LeWitt a commencé en faisant des sculptures et des dessins minimalistes. Dans le sens où il n’y avait dans ses œuvres que des lignes verticales, horizontales ou diagonales.
Dans le film, les gens parlent de LeWitt comme un homme strict mais ouvert d’esprit. Il élabore des concepts graphiques très précis et il est strict sur le plan visuel. Mais si quelque chose d’imprévu survient et qu’il la considère parfaite il ne la changera pas pour revenir à son idée de départ.

Il est sûr qu’il y a une part d’imprévue dans la réalisation de ses œuvres puisque LeWitt les fait exécuter par une soixantaine d’artistes sans lui-même la produire. Il élabore des concepts et il fait des plans de ce qu’il souhaite obtenir et ce sont les artistes qui réalisent l’œuvre sur le mur.

À ce propos, LeWitt a toujours dessiné des œuvres directement sur les murs des expositions. Ce qui faisait de ses œuvres un art éphémère, car après les expositions on revenait peindre les murs effaçant toute trace de son passage. Malgré cela, le fait que son œuvre réside en fait dans les plans qu’il fait, chaque œuvre effacée peut être réalisée de nouveau jusqu’à l’infini, même ailleurs.

Le film était très coloré, on y voyait beaucoup d’œuvres s’étendant de 1968 à 2010.
J’ai adoré apprendre qu’un édifice à l’université de Yale au Massachusetts a servi de galerie pour Sol LeWitt. Ce qui a permit à l’artiste d’exposer ses œuvres pour une période plus permanente, surtout que chaque dessin est réalisé directement sur un mur.
Cependant, après une brève recherche sur LeWitt après avoir été visionner le film, je me rends compte que les réalisateurs ont omis une grand partie des œuvres de cet artiste. Dans le film, il était surtout question des œuvres au MASS MoCA (la galerie au Massachusetts), c’est-à-dire des œuvres qui représentent majoritairement des verticales, horizontales, diagonales et courbes. Sol LeWitt a pourtant produit de nombreuse autres œuvres de formes tridimensionnelles, des lignes sinueuses et beaucoup d’autres mettant la profondeur en avant plan.

Malgré cela j’ai adoré voir ses œuvres, que je trouve splendides à regarder à cause des couleurs et de la grandeur qu’elles ont.

Sa technique de production m’a un peu choqué au départ, pour moi un artiste se doit de réaliser son œuvre, pas seulement la conceptualiser, par contre à la fin du film j’avais un grand respect pour l’artiste, car malgré le fait que ce soit d’autres personnes qui ont dessiné sur les murs, il n’a jamais cessé de conceptualiser et surtout de produire ces œuvres d’abord dans son esprit. J’y ai vu un vrai artiste.

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