Tout d’abord, Lully l’incommode, est un film français de 90 minutes avec des sous-titres anglais, écrit et réalisé par Olivier Simonnet en 2009.
C’est l’histoire de Jean-Baptiste Lully (1632-1687), un compositeur et un violoniste hors du commun du 17ième siècle qui est connu aujourd’hui comme l’inventeur de l’opéra français. Il était recruté en Italie et amené en France en tant que domestique. Par contre, grâce à son talent grandiose, il devint très vite le compositeur du chant du roi, qui était d’ailleurs Louis 14, mieux connu comme le Roi Soleil, et par la suite son conseiller et son secrétaire personnel. Les deux entretenaient des relations très amicales et avantageuses. Lully était excessivement ambitieux et non moins égocentrique, mais il restait toujours fidèle à son roi. Il devint le fondateur de la comédie-ballet avec la collaboration de Molière qu’il n’hésita pas à trahir en s’appropriant leur travail mutuel. Après la mort de son collègue, il chassa sa troupe et s’appropria aussi bien son théâtre. Ensuite, en observant une pièce de Racine, il découvrit le récitatif français. Bref, Lully a contribué énormément au développement et au rayonnement du royaume de la France. Toutefois, à cause de ses amours homosexuels assez divulgués qui ont causé un scandale, il fut abandonné par son protecteur. Il meurt à la suite d’une blessure grave à la jambe, sans jamais recevoir le pardon royale.
Le film mettait en scène Thierry Hancisse qui interprétait Lully en train de se faire portraiturer et qui partageait ses pensées et ses émotions avec le peintre. Entre temps, les musicologues racontaient des faits historiques précis reliés au contexte et donnaient des explications nécessaires autour du sujet. Plusieurs interludes musicaux se retrouvaient entre les parties descriptives qui étaient jouaient par des orchestres assez spectaculaires. Quelques témoignages des gens du milieu ont été de mise, ainsi qu’un fragment d’un cours sur le récitatif. Aussi, beaucoup de tableaux et d’illustrations ont été montré tout au long du film. Tout un bloc était consacré aux trois instruments intermédiaires qui ont disparut aux 17ième siècle et ont été reconstitué qu’en 2008 afin de pouvoir réaliser la musique de ce compositeur prodige telle qu’elle était conçue.
Des scènes ont été filmé autant à l’intérieur du château de Versailles qu’à l’extérieur. Le spectateur a pu admirer plusieurs sculptures de marbre, des bustes anciens, des portraits et des toiles en conséquence, toute la beauté de ce jardin incroyable, les fontaines et cette atmosphère royale et élégante qui réunissait tout.
Je pense que c’est un film assez intéressant autant sur le plan du contenu historique que sur le plan émotionnel et visuel. Entre autres, j’ai appris beaucoup de nouvelles choses et je me suis rafraichie la mémoire sur le plan historique. Même si je ne suis pas une passionnée de la musique baroque, ni de l’opéra, j’ai tout de même apprécié ce film, car les morceaux choisis apportaient un sens tout à fait exceptionnel à l’ensemble. La musique m’a permis de me situer dans le temps et de plonger dans cette atmosphère de créativité et de sons. Les mouvements de caméra ont été toujours justifiés par le rythme de la musique. Je trouve que les images et les illustrations ont su allégé le contenu ainsi que les paroles dans certains morceaux musicaux. Il n’y a rien qui m’a déplu assez pour être nommé, je trouve que le temps a passé vite et a servi à quelque chose. Pourtant, je ne pense pas pouvoir utiliser quoi que ce soit de ce que j’ai vu, à part peut-être qu’avant de faire un travail ou un projet, il faut avoir une base solide d’informations pertinentes pour que le sujet soit intéressant et riche visuellement, comme l’avait fait le réalisateur de ce film. On peut tout de suite ressentir la recherche très poussée qu’il a dû effectuer afin de rendre ce film dynamique et théorique en même temps.
Très bon compte-rendu. Informations de base données. Bon résumé du sujet lui-même, bonne description de la forme du film et tes commentaires sont personnels et appropriés. Attention à apporter à la qualité du français.
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